Tout d’abord au collège en fin de 3éme, il y eu un petit début, mais loin d’imaginer que sa aurai été pire à l’entrés au lycée. C’était du genre des « petites moqueries ».

Mais dès l’année suivante que ça s’est vite intensifier tout ça. Donc alors c’était en 2008, j’avais 16ans je rentrais donc au lycée en 1er année de CAP. J’avais un tempérament très gentil et je ne savais pas trop me répondre et se défendre. En plus de ça j’étais assez timide d’autres diront plutôt réservé.

Je me souviens la première semaine de la rentrée, des espèces de clans se formait déjà ainsi qu’au fil des jours et des semaines. Et donc il restait que ceux comme moi qui avais beaucoup de mal à aller vers les autres.

Faut dire en plus d’être timide je ne portais aucun vêtement de marques, plutôt classique. Je n’avais pas encore de portable. Dans le mois de septembre très vite vous étiez un groupe de 4/5personnes de la classe, qui étiez arrivés vers moi pour me faire des remarques et moqueries qui pour eux paraissait amusant. Si bien sur le physique, que la façon de s’habiller, etc…. Je n’étais pour vous tout simplement pas normal.

Sur le coup je pensais que ça allait vous passer comme je ne répondais pas à vos provocations. Je me disais que vous étiez encore un peu gamins dans votre tête. Mais malheureusement plus les mois passaient et plus ça s’empirait. C’était devenu un vrai enfer ce que vous me faisiez endurer. Que cela soit dans les couloirs, en cours ou alors en attendant le/la prof au intercours. J’entendais des horreurs du genre : « Vas te pendre personne ne t’aime ici… », « tu sers à rien… », ainsi que le fameux « t’es moche » qui revient de fois c’était avoir sur le physique comme sur mon nez ainsi que d’autres choses que je ne peux pas dire mais que j’ai encore en mémoires encore, il y avait aussi des insultes, puis des choses fausses également sur moi ou pas puisque j’ai fini par vous croire.

Dans les escaliers j’avais droit à des croche-pieds, également des bousculades dans les couloirs. Vous aviez même été jusqu’au crachats.

Dans certains cours notamment les cours d’art, c’était des bouts de papiers, gommes, en tant que projectiles que vous me balanciez. Ainsi que des chewing-gums et des mouchoirs dans la capuche, coup de pieds dans la chaise, trousse par terre. Defois je n’osais pas me lever par craintes que l’un de vous me fasse quelques choses.

Concernant les autres cours, quand le prof était parti 2min, je me faisais tout petit pour essayer de ne pas attirer votre attention sur moi mais ça ne marchait pas toujours.

Puis pendant les cours d’ateliers, j’étais comme par hasard dans le même groupe que vous. En plus comme j’étais assez bon dans l’enseignement pro (atelier, technologie, schéma) et bien du coup vous veniez me demandez des renseignements « comment faire si ou cela ». Mais je n’avais guère le choix d’accepter car je ne pouvais pas me permettre de refuser, sinon je savais ce qui m’attendais même si ça ne vous empêchait pas de le faire. Souvent je finissais assez vite les tps que j’avais à faire et ainsi que des bonnes notes ce qui je pense devais susciter de la jalousie.

Mais à la récréation de ¼ d’heure (celle du matin et de l’aprèm), je m’installais toujours dans un coin du préau dans l’attente de la fin. Quand vous partiez fumez votre clope j’étais tranquille mais à votre retour, j’espérais que vous ne veniez pas vers moi. Même si au loin je voyais bien vos regards se diriger vers moi et donc je me doutais que vous parliez de moi.

Au cours de l’année souvenez-vous un nouveau est arrivé dans la section et très vite vous l’aviez pris avec vous.  Et lui a été l’un des pire, au niveau de cette enfer.

Lors des cours de sport, c’était les pires cours que je détestais. Car c’était le meilleur endroit pour faire vos coups en douce, car vous aviez la possibilité de tout faire. Alors je m’installais dans un coin en espérant être tranquille. Mais cela ne durera pas longtemps. Quand il fallait faire les équipes j’étais toujours le dernier come un pestiféré de peur que je vous contamine. Du coup le prof était me mettait d’office dans une équipe même si ça ne m’emballait pas d’aller avec vous. Combien de fois m’avez-vous mis des coups de balles de hand ou de foot sur moi sous prétexte que vous ne faisiez pas exprès. J’avais une seule hâte que l’heure où les deux heures passent très vite.

Quand l’heure du midi arriva, vous rentriez chez vous donc c’était en quelques sorte mon seul moment de répit de la journée. J’étais avec 5 autres personnes de la classe, pendant seulement 3/4mois (je ne sais plus trop) de septembre à décembre car après vous m’aviez rejeté à cause des autres qui vous aviez surement monté la tête. Du coup je me réfugié dans le foyer spécial lycéen et allais quand même manger un bout, dans la cafétéria. Puis avant que ça reprenne, vers les 13h15 je retournais au foyer ou parfois je me réfugiai dans un endroit où il n’y avait très peu de personne pour être au calme et par moment vider mes larmes.

J’avais tellement hâte d’être à 15h30 pour rentrer enfin chez moi. Car le soir au moins j‘avais enfin mon moment de calme. Mais quand on me demandait si sa ma journée c’était bien passé et bien je répondis « oui, ça a été … » je parlais juste des cours auxquelles j’étais content de raconter sur ce que j’avais appris durant la journée en enseignement professionnelle. Mais jamais sur ce qui se passais en dehors ou pendant les cours. Au moment de dormir je ne pouvais pas cesser de penser à ce que vous m’aviez dit ou fait durant la journée, jusqu’aux larmes. Je me disais toujours les mêmes questions, « peut-être vous avez raison ?», « Pourquoi suis-je ici ? », « je n’est peut-être pas ma place dans ce monde… ? », « Qu’ai-je fais pour avoir donc mériter tout ça ?? » et j’en passe…. Et plus certaines phrases qui me revenais. J’ai même eu des idées ou je pensais à en finir pour une bonne fois pour toutes.

Le matin il fallait se lever même si je n’étais pas très emballe par l’idée, que je me faisais de ce qu’il m’attendait. Alors pour ne pas éveiller les soupçons je faisais mine de rien, je pensais à ce que j’allais avoir comme cours. Surtout l‘atelier car j’aimais bien ça ainsi que les profs, je les adorai je me sentais comme proches bon bien sûr pas au point de le dire tout ce que vous me faisiez. Mais je crois bien que si j’ai réussi à tenir les deux ans c’était bien parce que la seule motivation était d’avoir le diplôme. Pour revenir chaque matin j’appréhendais donc ce qu’il allait se passer dans la journée, j’allais en cours avec la boule au ventre. Je partais donc à l’arrêt de bus mais une fois dedans j’essayais de me faire petit de crainte que l’on me reconnaisse, j’avais comme honte.

Rendez-vous sur le prochain chapitre  » Les vacances et le retour ! « 

Tout commença!!

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